Publié dans Editorial

Le jeune prodige !

Publié le mardi, 24 mai 2022

Phénomène Oboy ! Quart de siècle tapant, Oboy séduit mieux encore et enivre les jeunes. A travers ses textes et de par son style, Oboy est unique en son genre. Succès phénoménal en France et sur le plan international, le jeune prodige force l’admiration mais également suscite la jalousie ! En effet, Oboy fait des jaloux même dans son propre pays, Madagasikara. Son tout récent passage à Tanà explose l’enthousiasme et déchaine les fantasmes dans tous ses états. Oboy a fait vibrer le mythique Palais des sports et de la culture de Mahamasina.
D’un parcours atypique, le jeune prodige gravite et entre, sans coup férir, dans la cour des grands. Né le 6 janvier 1997 à Madagasikara, Mihaja Ramiarinarivo de son nom d’Etat civil, Oboy grandit à Val-de-Marne, plus précisément à Villeneuve-Saint-Georges. Il se lance dans le rap, cette danse urbaine moderne en 2015, à l’âge de 18 ans. Très vite, il conquit et subjugue. En cinq ans, il atteint le sommet de l’art. Le mois d’avril, Oboya réussi la conquête de l’honorable Zénith de Paris. Un rêve que beaucoup d’autres n’osent même espérer.
La Grande île regorge de talents ! D’artistes au grand renom. Certains avaient eu la chance de briller sous d’autres cieux tels que « Barijaona et Odette Suzanna », les « Surfs ». D’autres, comme les groupes « Randafison Sylvestre », « Ny Antsaly », « Naly Rakotofiringa », « Ny Railovy », etc. restaient sur place. Le légendaire groupe « Mahaleo », dont la prouesse artistique dépasse largement les confins du territoire national et ce pendant les cinquante ans d’existence, enchante toujours. Dama et Bekoto, les rescapés du groupe, tentent de porter haut toujours le flambeau.
Pour en revenir à ce jeune prodige franco-malagasy qui subjugue les jeunes d’ici et d’ailleurs, ce qui importe le plus à signaler qu’il ne cache jamais sa fierté d’être Malagasy. Il n’a jamais honte, loin de là, de ses origines. Mihaja Ramiarinarivo porte dans son cœur son pays d’origine et contribue autant qu’il le peut à apporter sa part de brique pour soutenir ses compatriotes dans la difficulté. Il se fait le plaisir d’être baptisé modestement le « Barea du rap ». D’ailleurs, durant sa tendre jeunesse, Oboy se caressait l’idée de devenir un jour un grand footballeur professionnel. De passage à Tanà pour son unique concert qu’il a réussi haut la main, Mihaja n’a pas oublié d’offrir des dons (jouets et paniers garnis) aux familles nécessiteuses d’Andavamamba. A noter que la totalité du cachet au Palais des sports et de la culture a été versée au profit des œuvres de « Madagasikara Will Rise ». Un grand rappeur de notoriété internationale au grand cœur, notamment pour ses compatriotes, cela ne doit pas passer au risque de l’offenser sous silence.
Et que dire de ces médisances à travers les réseaux sociaux dont Oboy est injustement victime. Décidément, les Malagasy du moins certains resteront-ils toujours des jaloux de la réussite des autres. Des « Ory hava-manana ». Un sale comportement qui bloque notre essor. Un cercle vicieux auquel il fallait en sortir, sinon on tourne en rond !
Félicitations et bonne continuation à Oboy, notre jeune prodige et fierté nationale !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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